Sortie de l’école : les propositions des parents

Monsieur l’Inspecteur de l’Education Nationale,

Comme convenu, lors de notre dernier échange, nous vous transmettons les propositions qui prennent en compte à la fois les enjeux que représentent le contexte actuel, en l’occurrence, le plan Vigipirate, mais également le règlement départemental des écoles, qui stipule dans la "Circulaire n°97-178 du 18 septembre 1997 « La sortie des élèves s’effectue sous la surveillance de leur maître. Cette surveillance s’exerce dans la limite de l’enceinte des locaux scolaires jusqu’à la fin des cours. »
Il est important que les enseignants aient une bonne visibilité, pour réaliser les obligations qui leurs sont imposées. On nous informe que nous ne pouvons pas entrer dans l’école comme le stipule le texte de loi précité.
Or, selon la configuration du groupe scolaire Paul Langevin et Gisèle Halimi, la limite de
l’enceinte des locaux se situe au niveau du portail de la cour de récréation. L’espace qui donne accès par le grand portail est en quelque sorte le sas d’entrée qui permet de se rendre à la fois, au centre de loisirs, à l’école primaire Paul Langevin et l’école maternelle Gisèle Halimi.

Nous restons convaincus : une sortie unique ne répond pas aux exigences réglementaires, et de par notre expérience, nous vous proposons principalement des solutions en sorties doublées. Pour appuyer cette solution, nous vous demandons d’observer l’école maternelle qui présente un effectif équivalent à celui de l’école primaire, et qui présente également deux entrées et sorties. Nous ne constatons alors aucun problème lié au flux.
Nous précisons qu’il s’agit ici de repenser uniquement la sortie de 16h30 qui, aujourd’hui, pose un réel problème de sécurité.

Proposition 1 : sortie cour/centre de loisirs.

Cette solution, proposée par un agent de la mairie avait séduit la majorité des parents. En effet, celle-ci permet de faciliter l’identification des parents par les enseignants afin de remettre l’enfant en toute sécurité. La sortie des enfants, et en l’occurrence, le transfert de responsabilité, se fera de manière plus sereine pour tout le monde. Elle évite ainsi la foule et la masse importante de personnes venant chercher leurs enfants. Il avait été convenu en mai 2023 de réaliser une simulation, mais rien n’a été fait.
C’est pourquoi, nous renouvelons la demande, ainsi nous pourrons évaluer réellement les difficultés éventuelles que pourrait faire paraître ce procédé. Notamment, le croisement des maternelles se dirigeante vers le réfectoire pour prendre le goûter et les primaires qui
sortent. Nous sommes convaincus que la difficulté n’est pas insurmontable et que l’on peut trouver des solutions logistiques qui permettraient de répondre au mieux à la
problématique dans laquelle la sécurité de nos enfants reste primordiale.

Proposition 2 : deux sorties sur la voie.

Une proposition certes plus coûteuse, mais qui permet de faciliter l’identification des parents et des enfants, d’éviter un attroupement, et de profiter des aménagements sécurisés pour les enfants, qui rejoindraient leurs parents.
Nous souhaitons rappeler que notre investissement sur la question de la sortie d’école a été, et demeure, un sujet sur lequel nous nous investissons pleinement. Nous avions porté, et portons encore aujourd’hui des actions dont le but principal est la sécurité de nos enfants. Un point sur lequel nous nous rejoignons et qui curieusement crée des tensions à cette rentrée 2023.
La dangerosité de la voie a été reconnu officiellement, d’ailleurs, cet été des travaux ont été réalisés. Nous ne comprenons pas pourquoi, alors que nous avons été entendus, et nous en avons échangé avec les membres élus de la Ville, et la direction de l’école, avant la fin de l’année scolaire, nous en sommes toujours à une seule sortie. Aucune anticipation de la part de la directrice, lorsque nous demandons des réponses à nos questionnements à savoir :

• pourquoi rien n’a été fait cette rentrée ?
• pourquoi ne pas avoir fait la double rentrée le temps que les choses s’améliorent ?
• A quand une simulation de la proposition de la mairie ?
• ne serait-ce que pour le mois d’octobre ?
• La directrice répond que « la situation devrait s’améliorer dès que l’étude commencera. »

Vous comprendrez aisément notre stupéfaction.

Mr l’inspecteur, depuis la rentrée nous sommes face à une direction qui refuse le dialogue.
Nous avons essayé plusieurs fois d’échanger avec elle sur la sortie infernale de 16h30, elle restait convaincue que les choses s’amélioreraient avec l’étude, or ce n’était pas le cas. Nous avons alerté. Au lieu d’être dans l’échange, le changement de sortie s’est fait sans concertation, les parents ont été avertis de ce dernier par un mot dans le cahier de liaison le vendredi soir pour lundi matin.
Cette nouvelle entrée / sortie est d’autant plus problématique qu’elle est plus dangereuse.
L’attroupement des parents sur le trottoir rétréci, le passage piéton est en décalage de l’entrée, les enfants traversent sur la route. La situation est incompréhensible pour les parents.
Comprenez Monsieur l’inspecteur, que nous regrettons fortement cette situation qui aurait pu être évitée avec des rencontres, des échanges et de l’écoute. Du dialogue, et des réponses, simplement ! Mais dès la rentrée, la directrice en a décidé autrement. Au regard de notre investissement, nous avons demandé à rencontrer la directrice trois fois, plus le rendez-vous prévu avec vous le vendredi 13 octobre,où ni la représentante de la Ville, ni la directrice n’ont été présentes, cela est représentatif du respect porté aux représentants de parents d’élèves, quand bien même la directrice avait été informée, aucune information de sa part nous été transmis. Encore une fois cela vient démontrer le manque de volonté de créer du dialogue et des échanges. Nous sommes loin du travail collaboratif avec les représentants de parents d’élèves.

Ce manque de considération nous révolte et notre colère est légitime.

Mr l’inspecteur, nous assumons avoir mené des actions face à son refus de dialogue, aucune réponse nous a été donné si ce n’est que : « c’est la mairie, ce n’est pas moi, Ce n’est pas possible, C’est comme ça, ça ne changera pas ! » La sécurité des enfants doit être une priorité, et les mesures doivent être prise immédiatement.
Aujourd’hui l’équipe enseignante nous fait porter la responsabilité de ce fiasco ! Nous qui
voulions apporter notre soutien pour donner suite à ce qui avait été engagé, en rappelant la mairie sur quoi elle s’était engagée à savoir le projet de repenser la sortie d’école.
Aujourd’hui nos actions sont interprétées de manière malsaine et l’absence de dialogue laisse place aux interprétations des deux côtés Parents-école voire auprès de la Municipalité.

Nous voulons qu’une relation de confiance soit créée à nouveau, pour le bien de nos enfants, il faut déconstruire ce qui a été construit dans ce climat tendu et électrique et enfin redéfinir l’importance et le droit des représentants de parents d’élève qui nous tient à cœur : Tenir un bureau de vote sur le trottoir n’est pas apprécié, c’est pourquoi aucun bureau n’a été tenu à 16h30. Nos affiches de communication (panneau d’affichage dans l’enceinte scolaire) ne sont pas accessibles aux parents ce qui influencent fortement notre rôle principal : INFORMER ET COMMUNIQUER…

Les décisions prises par la direction ne seront constructives que lorsque celles-ci seront issues d’échanges collectifs. Nous sommes partenaires, nous devons agir ensemble.
Nous regrettons que notre investissement ne soit pas mis à profit et réceptionné par l’équipe enseignante, nous avons été présents dans les bons moments comme dans les mauvais moments, pour rappel le dispositif proxaventure dont l’une des leçons qui avait été retenue était la transparence dans l’information, dans cette prise de décision rien n’était claire, car aucune information n’avait été donné.

Nous vous remercions pour votre implication, votre attention et votre disponibilité Mr
l’inspecteur, sachez qu’on nom de tous les parents cela est très apprécié.

Cordialement

Fcpe Langevin