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Plan d’urgence : des élus nous soutiennent !
mercredi 28 février 2024, par
Tous les élus ne sont pas silencieux comme le maire de Saint-Denis. Nos députés et de nombreux élus du 93 soutiennent la revendication d’un plan d’urgence pour le 93.
Seule notre mobilisation permettra d’obtenir gain de cause. Néanmoins, il faut saluer les politiques qui ne restent pas silencieux lorsque l’Etat nous abandonne. Ces rares politiques qui n’ont pas oublié qu’ils étaient supposés représenter le peuple, et non seulement leurs propres intérêts et ambitions. Comme l’affirmait récemment un communiqué du collège Fabien après 3 mois d’absence de prof de français pour 4 classes : "Ce ne sont pas nos quartiers qui fuient la République, comme on l’entend trop souvent, mais bien la République qui fuit nos quartiers."
Deux rapports parlementaires datés de 2018 et de l’automne 2023 ont officialisé la logique de marginalisation de notre département dans la République, avec des moyens largement inférieurs à ceux du reste du territoire :
- Le rapport d’information du 31 mai 2018 sur l’évaluation de l’action de l’État dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis ;
- Le rapport d’information du 30 novembre 2003 sur la mise en œuvre des conclusions du rapport d’information (n° 1014) du 31 mai 2018 sur l’évaluation de l’action de l’État dans ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis.
Depuis le début de ce mouvement, de nombreux parlementaires de Seine-Saint-Denis ont affiché leur soutien :
- Dès le 19 février 13 députés et sénateurs du 93 ont signé un communiqué de soutien, dont nos députés de Saint-Denis Eric Coquerel et Stéphane Peu ;
- Le 17 février, Stéphane Peu était intervenu sur le sujet à l’Assemblée nationale sous forme d’une question écrite.
- Le 27 février, le groupe communiste, insoumis et citoyen du département communique son soutien.
- Le 12 mars, c’est le député du 93 Jérôme Legavre qui intervenait.
Même Stéphane Troussel, le président du conseil général, a fini par s’exprimer pour un "choc d’égalité" le 14 mars. Rappelons que c’est le département qui est responsable des bâtiments et de l’entretien des collèges.
Côté élus de Saint-Denis, c’est plus compliqué.
– Le 7 mars, une semaine et demie après le début de la mobilisation, deux adjointes signent enfin un courrier de soutien siglé du groupe "Notre Saint-Denis".
- Le 9 mars, une délégation de parents et d’enseignants se rend en mairie à l’occasion d’une réunion avec les parents sur les JO pour demander le soutien officiel du maire, M. Hanotin. Ce dernier, qui devait participer à la réunion, se débine dans les limousines noires aux verres teintées d’une délégation de Los Angeles (organisatrice des prochains JO). C’est que les JO, ça prend du temps : justement, ses rencontres hebdomadaires avec M. Macron pourraient lui permettre de toucher un mot de la situation de l’école dionysienne... mais c’est moins prestigieux...
Lire l’intervention de la FCPE Saint-Denis.